Pour le Conseil constitutionnel, le CBD n'est pas un psychotrope
Le 31 décembre, un décret interdisant la vente de fleurs ou de feuilles de cannabidiol brut (CBD) a été publié au Journal officiel. Dans ce dernier, cette molécule de cannabis non psychoactive est assimilée à un stupéfiant. Mais une semaine plus tard, le Conseil constitutionnel a clarifié la définition des stupéfiants et a statué que les produits à base de CBD, y compris les fleurs, n'entraient pas dans la définition. "Le concept de stupéfiants fait référence aux substances psychotropes qui comportent un risque de dépendance et d'effets néfastes sur la santé", a indiqué l'agence dans un communiqué publié le 7 janvier.
Les deux critères retenus par le Conseil constitutionnel pour qualifier les produits de stupéfiants sont « l'addiction » et « les effets néfastes sur la santé ». Les juges qui ont rendu ces décisions ont déclaré que "certaines substances sont classées dans la catégorie des stupéfiants par les autorités administratives sous le contrôle des juges" en fonction de l'évolution de l'état des connaissances scientifiques et médicales".
Le CBD est efficace contre les crises d’épilepsie
En 2020, des juges européens ont rapporté que, contrairement au tétrahydrocannabinol (THC), le CBD ne peut pas être considéré comme un stupéfiant car il "n'a pas d'effets psychoactifs ou nocifs sur la santé humaine". L'Organisation mondiale de la santé a la même histoire. En 2017, le comité d'experts de l'OMS sur la pharmacodépendance a signalé que, sous sa forme pure, le CBD "semble n'avoir aucun potentiel d'abus et n'est pas nocif pour la santé".
Selon les autorités sanitaires, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine a montré que le CBD a des effets thérapeutiques sur les crises causées par l'épilepsie et les troubles associés. « En France, la Haute autorité de Santé (HAS) ne déclare la prise en charge du remboursement que lorsqu'une personne de plus de deux ans souffre de crises convulsives associées au syndrome de Dravet ou de Lennox-Gastaut et est prescrite sous contrôle médical. », peut-on dans Lire sur le site de l'Inserm.
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